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« Si mes préoccupations dans l’expo « Terre vénérée » étaient essentiellement d’ordre spatiale : profondeur de la terre, étendu, altitude, formes célestes, celles relatives à l’expo « Terre originelle » est plutôt d’ordre temporelle. Le recours aux fossiles ainsi qu’à l’écriture sumérienne m’a permis d’appréhender la terre comme un archéologue en explorant ses strates et en remontant le temps.
On comprend désormais, que mes peintures sont révélatrices de tensions divergentes entre l’opposition des concepts et des émotions. On ressent les oppositions entre l’intérieur et la surface, la terre et le ciel, le microcosme et le macrocosme, l’ancien et le contemporain, le palpable et le métaphysique, le matériel et le spirituel, le destructif et le constructif, le pessimisme et l’optimisme.
« La peinture est une relation réciproque et dialectique entre la subjectivité du peintre et l’objectivité des choses », écrit Anne Souriau. »
Sami Ben Ameur